Auparavant, seuls pouvaient profiter des spectacles « en direct » ceux qui se trouvaient… dans la salle ! La captation était certes possible, mais elle restait onéreuse (il fallait engager une équipe de production dédiée) et compliquée à mettre en place. Aujourd’hui, avec l’avènement d’internet, les choses ont changé. Il est non seulement beaucoup plus facile, techniquement, de réaliser une captation, mais il est aussi possible de la diffuser auprès d’un public plus large, grâce au livestreaming (vidéo retransmise en direct sur le web), et de la valoriser de manière pérenne. La preuve avec Amos, fondateur d’Eyedo.
L’âge d’or de l’analogique est terminé et c’est tant mieux
Retransmettre en direct un spectacle ou en faire une captation, voilà encore quelques années ? Une gageure ! "Avant, tout était plus compliqué, admet Amos, fondateur d’Eyedo, une solution qui permet aux professionnels, aux indépendants et aux particuliers de retransmettre un événement en live depuis un simple navigateur internet. Il fallait notamment capter en analogique, avec le matériel que cela supposait, puis convertir ce signal en numérique."
Aujourd’hui, l’omniprésence du numérique a changé la donne : on caricaturerait à peine en affirmant qu’il suffit d’une caméra, d’un micro et d’une connexion internet pour s’approcher d’un résultat qui semblerait professionnel. Mais il est possible d’aller encore plus loin.
Des packs complets pour une retransmission de qualité
"Les évolutions technologiques sont telles que l’on peut tout envisager et tout mettre en place. Une captation 4K (en ultra haute définition, le double de la Full HD), du son en 9.1, de la 3D… bref, tout ce qui se fait de plus moderne. C’est du reste ce que propose Eyedo : mettre au service des professionnels du spectacle vivant, entre autres, les compétences techniques des professionnels de la production audiovisuelle. Le tout sans demander aux spectateurs d’installer des programmes ou de télécharger des applications. Eyedo fonctionne dans un simple navigateur Internet, comme Google Chrome, Firefox ou Internet Explorer."
Il ne s’agit pas là de la seule valeur ajoutée d’Eyedo. Le programme fonctionne avec un système d’abonnement, d’une prestation à la carte à un coût de 1000 euros par mois. Ces offres peuvent inclure de 10 000 à 1 000 000 de spectateurs simultanés, le stockage vidéo, le stream sur Facebook, la compatibilité avec les produits Apple…
Il est également possible d’accompagner le livestreaming d’outils interactifs favorisant le partage, la création et l’animation de communautés. "Aujourd’hui, la vidéo est un langage pour véhiculer des valeurs, estime Amos. Avec Eyedo, vous pouvez inciter les spectateurs à intervenir dans le spectacle grâce à un chat. Vous pouvez leur demander leurs avis, avec un sondage. Vous pouvez également "taguer" un artiste ; cela permettra par exemple aux spectateurs de voir d’autres de ses prestations à la demande. In fine, avec en plus des options de chapitrage des performances vous pouvez créer une véritable base de données culturelle intelligente."
Un système de partenaires pour appuyer Eyedo
Concrètement, comment cela se passe ? Lorsque vous organisez un événement et que vous souhaitez le retransmettre en direct, Eyedo s’appuie sur un large écosystème de partenaires. Ceux-ci vous permettront de filmer votre événement, de capter le son, d’intégrer la technologie de streaming dans votre environnement, de créer du trafic et de l’audience autour de votre secteur d’activité ou encore de trouver des annonceurs pour rentabiliser votre événement.
Pour cela, Eyedo travaille en collaboration avec :
- des opérateurs de prise de vue indépendants
- des sociétés de production
- et des intégrateurs spécialisés dans l’installation des studios d’enregistrement, des salles de conférence et des studios de streaming
Demain, chaque détenteur de droit pourra devenir sa propre chaîne
Cette captation facilitée est-elle un avant-goût de ce qui fera le futur de la retransmission des spectacles ?
"Potentiellement, chaque détenteur de droit — encore plus lorsqu’il s’agit d’une salle de spectacle ou d’une société de production — peut devenir son propre network, assure Amos. Avec les outils participatifs, chaque spectateur peut s’approprier ce qu’il voit. Par ailleurs, la convergence entre la télévision et le net est réelle : la télévision telle qu’on la connaît va disparaître. On consommera ce que l’on veut, quand on veut, sans attendre des horaires stricts de diffusion — en dehors des performances live, bien sûr. Les producteurs de spectacles ont là une excellente raison de mettre en place une captation de leurs événements."
Pour en savoir plus sur Eyedo, visitez leur site.
Source image à la Une : Flickr/Benoit Meunier
